Adapter la nutrition des monogastriques en cas de stress thermique

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L’exemple de la volaille

Le stress thermique réduit considérablement la consommation d’aliment, ce qui affecte négativement les performances des volailles. Il est donc préconisé de concentrer les formules alimentaires pour aider les animaux à couvrir leurs besoins et limiter cette baisse de performance.  La couverture des besoins n’est pas suffisante pour contrer les conséquences du stress thermique telles que l’inflammation, le stress oxydatif, l’altération de l’intégrité intestinale et le déséquilibre des paramètres sanguins d’où l’intérêt de supplémentation spécifiques via l’aliment ou l’eau de boisson.

Pour en savoir plus sur les conséquences du stress thermique : Article 1 – Les impacts du stress thermique en élevage

Pour les toutes les volailles, les graisses (et en particulier les huiles) sont un bon moyen de soutenir les besoins énergétiques des animaux et contribuent à augmenter l’appétence pour restaurer un apport alimentaire suffisant. Un niveau de protéines augmenté est nécessaire pour s’assurer de la couverture des besoins de base.

La concentration en huile présente comme intérêt, par rapport à l’amidon, une meilleure énergie nette. Elle est donc plus efficace en condition de stress thermique car cela limite l’extrachaleur produite.

Avec la réduction de la consommation, la concentration des formules est un levier important lors des périodes chaudes

Au niveau de la micronutrition, la supplémentation en oligo-éléments sélectionnés et en métabolites secondaires des plantes contribue également à réduire efficacement les conséquences du stress thermique :

  • Les électrolytes (Na+, K+) pour pallier le déséquilibre électrolytique lié à l’augmentation du rythme respiratoire 
  • Les minéraux (Zinc, Sélénium), qui agissent comme cofacteurs du système antioxydant,
  • Les vitamines (A, C, E) et la bétaïne qui contribuent aux réactions détoxification et d’élimination des métabolites du stress oxydatif,
  • Les actifs biodisponibles extraits de plantes (curcuma, raisin ou thé vert par exemple) qui ont démontré leur capacité à lutter contre le stress oxydatif et l’inflammation qui sont générés par le stress thermique.

Les actifs du thé vert et du curcuma font partis des extraits de plantes ayant montrés un impact positif sur la gestion du stress oxydatif généré par le stress thermique.

Une approche similaire en production porcine

Afin de favoriser le confort des animaux et maintenir le niveau de performances, il faut privilégier des aliments moins thermogènes. Cela passe par :

  • une légère concentration en énergie de l’aliment,
  • plutôt apportée sous forme de matières grasses,
  • ainsi qu’une limitation du niveau de fibres et de protéine indigestible (tout en maintenant les niveaux d’acides aminés essentiels)

Adapter l’apport en micronutriments à l’augmentation du stress oxydatif (vitamines E, C, métabolites secondaires de plantes, le zinc et le sélénium) ainsi que la supplémentation en donneurs de méthyle (bétaïne) peuvent être bénéfiques dans des conditions de stress thermique.

En production porcine, l’adaptation nutritionnelle en période chaude passe également par la concentration en énergie et la supplémentation de l’aliment

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