Éleveur en sélection et multiplication, en SCEA avec son père Pierrick à Langonnet, Frédéric Stéphan a eu recours aux services de Tell Elevage pour ajuster l’ambiance d’un bâtiment d’engraissement de femelles. Une intervention qui s’est révélée utile.
Dans ce bâtiment en dépression de 2 240 places d’engraissement mis en service il y a trois ans, « nous ressentions une ambiance assez fraîche avec des vitesses d’air importantes en début d’engraissement », témoigne Frédéric Stéphan, associé avec son père Pierrick dans la SCEA des Bruyères, sur la commune de Langonnet.
Les performances techniques n’étaient pas moins bonnes que les autres bâtiments d’engraissement. Mais nous ne nous sentions pas bien dans ce bâtiment. Les porcs devaient le ressentir aussi. »
L’élevage des deux hommes travaille en sélection et multiplication pour la firme de génétique Topigs Norswin en lignée femelle TN-70 (Large White Landrace). Ils élèvent avec cinq salariés 500 truies et disposent de 5 000 places d’engraissement dans un ensemble de treize bâtiments dont six d’engraissement. Dans leur plus récent bâtiment, la SCEA a installé les mêmes systèmes et équipements que dans les autres. « Les entrées d’air, les courbes de ventilation ont été installées selon les normes du constructeur », poursuit Frédéric Stéphan. Mais quelque chose clochait, incontestablement.
Dans un secteur d’élevage aussi pointu que la sélection-multiplication, il n’y a pas de place pour la moindre interrogation. Une réponse doit être rapidement donnée. C’est cette question technique qui a été posée par les deux éleveurs à Tell Elevage. En fin d’année dernière, l’audit a inspecté pas moins de 659 points de contrôle sur l’ensemble des équipements présents dans le bâtiment. Il en est ressorti 42 propositions d’amélioration à des niveaux plus ou moins critiques.
« Nous avons pris conscience de différentes imperfections, des choses toutes bêtes, comme la position de la sonde de température dans la salle », explique Frédéric Stéphan. La sonde est positionnée au-dessus de l’auge, ce qui entraîne des variations de la température lorsque les animaux mangent. « Il y avait aussi le système de réglage des trappes d’entrée d’air, réglables électriquement et pas mécaniquement. Ou encore la position des poteaux d’air, le réglage de la courbe de ventilation, le positionnement des néons… »
Certaines modifications pourront être faites, mais pas toutes. Il est en effet compliqué d’intervenir dans un bâtiment où les lots d’animaux se succèdent. « On réussira à améliorer les choses, mais on ne parviendra pas à la perfection. » Aussi, pour leurs bâtiments futurs, les éleveurs songent-ils à changer leur fusil d’épaule. Ils veulent établir un cahier des charges technique avant la construction avec le recours à Tell Elevage et tous les équipementiers.
Pour en savoir plus sur le diagnostic technique cliquez-ici : Diagnostic technique “ambiance porcherie” – Weezyou